Les deux arbres du paradis terrestre et le mensonge de Dieu
Il me semble que j'ai déjà publié un fil comme ça, il y a pas mal de temps sur le forum; mais il faut toujours y revenir, s'agissant de notions de base.
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Le prétexte m'en est fourni par une personne qui, sur un autre fil, où Adam et Eve ont été mentionnés par hasard, me dit : "ils n'ont pas honte, mais ils regrettent leur mensonge à Dieu".
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Adam et Eve ne mentent pas à Dieu, ils désobéissent, ce qui est autre chose. Mais surtout, ce qui est important, c'est que c'est Dieu qui ment à l'homme. Et c'est le serpent qui dit la vérité. Ce n'est pas l'idée que l'on se fait généralement, ce qui prouve qu'on lit extrêmement mal nos Ecritures Sacrées. En outre, il y a, bien sûr, deux arbres dans cette histoire et non pas un; le premier, l'arbre de la connaissance, fait l'objet d'un interdit moral, le second, l'arbre de vie, fait l'objet d'un empêchement physique. C'est cet empêchement physique, sanction de la transgression première, qui entraîne la mort et non la transgression elle-même, contrairement à ce que Dieu avait dit.
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Le premier effet de la connaissance, c'est de découvrir qu'ils sont nus. Ils ne le savaient pas avant; ils le savent après : "Alors, leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus (...) Il (Dieu) reprit : "Et qui t'a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger" (Gen. 3, 7 & 11)
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Le texte ne dit pas d'ailleurs qu'ils ont honte, mais ils se font des vêtements, ils se cachent, ils ont peur.
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La question que pose ce texte est d'ailleurs immense, car cet arbre de la connaissance est la connaissance du bien et du mal.
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D'autre part, ils ne meurent pas, ce ne sont pas eux qui ont menti, mais Dieu, comme le fait remarquer le serpent qui trompe peut-être mais ne ment pas, lui non plus. C'est comme ça. On ne veut pas le voir, mais c'est Dieu qui ment dans cette histoire.
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La femme répondit au serpent :"(...) Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort". Le serpent répliqua à la femme : "Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. Le serpent répliqua à la femme: "Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal" (Gen 3, 3-5)
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C'est donc bien ce qui se passe. Leurs yeux s'ouvrent. Et ils ne meurent pas : donc, Dieu a menti et non pas le serpent.
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En effet, ils mourront plus tard, non pas parce qu'ils ont mangé du fruit de l'arbre de la connaissance, mais parce que, ayant fait cela, Dieu leur interdit, physiquement, l'accès à l'arbre de vie qui était nécessaire à la vie et ne faisait par conséquent, jusqu'alors, l'objet d'aucune interdiction :
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"Puis Yahvé Dieu dit : "Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et et ne vive pour toujours !" et Yahvé Dieu le renvoya du jardin d'Eden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré. Il bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Eden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie". (Gen. 3, 22-24)
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Incidemment, on s'aperçoit qu'il n'y a pas, au début de la Genèse UN Dieu, mais DES dieux.
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jpylg, anarchiste chrétien
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Il y a, effectivement, plusieurs registres possibles d'interprétation. Mais avant d'interpréter, il faut lire.
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Le constat est qu'ils mangent du fruit de l'arbre de la connaissance. Le premier effet de la connaissance, c'est de découvrir qu'ils sont nus. Ils ne le savaient pas avant; ils le savent après : "Alors, leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus (...) Il (Dieu) reprit : "Et qui t'a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger" (Gen. 3, 7 & 11)
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Le texte ne dit pas d'ailleurs qu'ils ont honte, mais ils se font des vêtements, ils se cachent, ils ont peur.
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Mais je ne pense pas que ce soit le bon fil pour approfondir cette question.
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Cette question est d'ailleurs immense, car cet arbre de la connaissance est la connaissance du bien et du mal.
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D'autre part, ils ne meurent pas, ce ne sont pas eux qui ont menti, mais Dieu, comme le fait remarquer le serpent qui trompe peut-être mais ne ment pas, lui non plus. C'est comme ça. On ne veut pas le voir, mais c'est Dieu qui ment dans cette histoire.
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La femme répondit au serpent :"(...) Mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort". Le serpent répliqua à la femme : "Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal" (Gen 3, 3-5)
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C'est donc bien ce qui se passe. Leurs yeux s'ouvrent. Et ils ne meurent pas : donc, Dieu a menti et non pas le serpent.
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En effet, ils mourront plus tard, non pas parce qu'ils ont mangé du fruit de l'arbre de la connaissance, mais parce que, ayant fait cela, Dieu leur interdit, physiquement, l'accès à l'arbre de vie qui était nécessaire à la vie et ne faisait par conséquent, jusqu'alors, l'objet d'aucune interdiction :
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"Puis Yahvé Dieu dit : "Voilà que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaître le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et et ne vive pour toujours !" et Yahvé Dieu le renvoya du jardin d'Eden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré. Il bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Eden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie". (Gen. 3, 22-24
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jpylg
Ces textes sacrés de vrais contes de fées, du gâteau pour psychanalystes.Ces mythes ont le mérite d'avoir subi une sélection de quelques millers d'années, cequi leur confère cette saveur si partuculière et troublante.
Se retrouver nu c'est découvrir sa sexualité: les puissantes valeurs morales qui s'y rattachent les souffrances et les frustrations qu'elle vous fait endurer. Le judéochritanisme évite d'évoquer la jouissance et ses plaisirs de manière positive et se sert du diable pour évoquer cette très intéressante question.
Ce texte soulève aussi la magnifique association d'Eros et Thanatos principe apparu avec les premiers êtres muticellulaires il y a 600 millions d'années: la sexualité offre de meilleures conditions de survie à des organismes complexes, mais cette complexité condamne les individus à la mort.
Sous une métaphore poétique on retrouve ici l'exposé de ce même principe universel.
Je prépare une série de 6 blogs sur la morale du vivant. C'est pas facile à écrire et ça prend du temps...La morale du sexe occupe un blog complet.
pour le peu que je connaisse de mes lectures émancipées, le premier épisode sexuel a lieu avec Lilith.
je ne partage pas la traduction -acquise comme une évidence- de la nudité comme symbole de la découverte sexuelle. Et les kilomètres de littérature pendant les siècles des siècles sur la morale anti-sexuelle qui va avec.
Dieu revêt alors Adam et Eve d'une tunique de peau ; donc ils étaient nus, comme l'écorché ?
Nu!
Magie du mot « nu » .
«Nudité » est un motde femme qui se voile.
Le mot « nu »est un mot sans la décence du voile qui le recouvre .Ce Dieu là es tun homme impudique , variant sa conception d’ un verset à l ‘autre.
Mais sa charade de la pommeet de l ‘arbre de vie est sans conteste le fruit d’ une perversitémasculine ,sans réaction de l ‘ homme qui accompagne la femme .
Elle,en revanche est le prototype du comportement de la féministe dupremier ralliement des femmes: c’estelle qui se lève et dit:
-« Merde!On est là pour se changer les idées , par pour se faire engueuler »
Bénie soit -elle , qui partiede trois cotes , est en définitive la vie et la vérité de la fascinante Genèse.
Dans le cas du serpent , j’ offrirai une version plus douce , partageant la poire en donneur de leçons et en receveur de leçons , car le serpent fut mordu par le Dieu de la cité et il continue à réanimer le mot plumes et poils dans le verbe et la chair de notre délirante pagaille de la Genèse .
l‘Arabe de l ‘Islam ,quand il voit ce tableau, il court vite semettre à l ‘abri dans le Coran , approprié pour être le paradisdes femmes qui se laissent adorer par leurs hommes .
CherMonsieur JPYLG , le monde ne tourne pas uniquement dans le senshoraire des illusions de la genèse et de ses violences , il y aaussi un organisme de défense qui s’ appelle « femmes durenouveau »dans lequel vous avez l ‘air d’ être ignorant.
Dans la vie de tous les jours, la grille de séparation entre les d eux réactions est lamayonnaise qui fait monter les jaunes en l ‘air et les hommes enplusieurs directions plus ou moins savantes dans une multitude devies , sans être uniquement réalisée sur papier bible .
Le moins que l ‘ on puissedire est que le mot nu est au commencement , pour lacompréhension d’ un vent de passion ,sans commune mesure avec lapassion d’ un christ nu sur sa croix .Il a été le plus exposé dumonde des arts et de la façon la plus indécente qui fut .
Le reste est donc ,sans feux de Dieu, à l ‘ instar de votre commentaire d’ un parti pris d’historien ,commentaire vécu dans le pot -aux -roses d’ une macération de récits sans différencier le vrai du réel, de l ‘imaginaire et de la foi des croyants d’ une autre espèce .
On finira par réagir en frères et sœurs de la même trempe sans savoir si le serpent à plumes ou à poils a été le réalisateur des frères musulmans ou des frères d e la charité chrétienne , les uns et les autres étant les meilleurs et les pires débatteurs du monde religieux . Reste à savoir, si les sœurs d e la charité sont aussi les sœurs des femmes de mauvaise vie comme le sont les petites personnes de la rue Quincampoix ?
Dans l a création d es serpents et des grenouilles , le moratoire des hommes est achevé,donc les perdants sont les serpents , venus ramper sans être autrement déshonorés de leur état de mutilation car ilssont les êtres les plus bas sur terre et les plus hauts en mesure d’empoisonner les hommes .mais le roi des cieux est un dieu de grand angle de vue
merci d'ouvrir ce billet :
"avant" l'épisode du fruit mangé, Dieu se promenait avec Adam dans la brise du soir.
"après" le fruit mangé, Adam se cache. Il a peur ? honte ? Le serpent avait dit : vous serez comme des dieux. mais il l'était déja quand il se promenait avec Dieu. A présent il est nu et se cache. Tellement nu que Dieu lui fait une tunique de peau.
Les yeux ouverts il ne voie plus que la nudité.
Les yeux fermés il voyait la création, les animaux, Eve, et Dieu avec qui il parlait et se promenait dans le jardin.
Adam s'est fait niquer par le Serpent, ou pigeonner si vou preferrez.